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Dessine moi le « monde d'après » entre risques, innovations et bienveillance...

#40 - Dessine-moi le monde d’après #7 d' Henri Lastenouse par Karine Lazimi Chouraqui de l'Académie The Alchemists


Crédit photo : Unsplash.com - I. Boran

Et si le monde d’après rimait avec Inflation...et cela au-delà de la période d’ajustement « post covid » de nos économies ? A ce titre, Christine Lagarde a récemment fait une déclaration révélatrice, lors de l’une de ses interventions : "... il est difficile de prédire exactement combien de temps dureront les perturbations. Nous ne devrions pas réagir de manière excessive aux pénuries d’approvisionnement ou à la hausse des prix de l’énergie, car notre politique monétaire ne peut pas affecter directement ces phénomènes. »

Naturellement, la politique monétaire ne s’attaque généralement jamais à la principale source d’inflation ou de déflation, comme un choc sur les prix de l’énergie ou une crise financière. Par contre, la politique monétaire influe sur la façon dont une économie réagit aux chocs de prix.


Par conséquent, les entrepreneurs du monde d’après doivent savoir écouter quand une autorité bancaire leur explique qu’elle ne peut rien faire contre une source particulière d’inflation. Cette déclaration nous dit qu’ils préparent déjà les arguments, ou les excuses, en cas de dépassement inflationniste.


Pour rappel, la raison pour laquelle l’inflation est venue à se propager dans les années 1970 était que les banques centrales avaient fait le constat qu’elles ne pouvaient pas affecter le prix du pétrole, qui obéissait à une géopolitique autre. Elles ont, en quelque sorte, permis à l’inflation de s’installer. Pourtant, elles auraient pu affecter la fixation des salaires et d’autres mécanismes de transmission de l’inflation s’ils avaient agi plus tôt.


Le « monde d’après » sera-t-il en tout point similaire aux temps anciens où la politique économique, telle la médecine de Molière, consistait surtout à attendre et voir, agissant seulement à posteriori, en s’exonérant par l’excuse « d’un choc externe imprévu ». Bref, après le temps des « chocs pandémique inattendu », le vaccin « « anti-inflation » sera-t-il bien plus long à mette au point que les Pflizer, Moderna et autre.... ?


Enfin quelle sera notre degré de bienveillance dans nos anticipations rationnelles quand tous nous aurons intégrés qu’une banque centrale communique activement qu’elle ne s’attaquera qu’à certains types d’inflation, et pas à d’autres ?


Equipe de publication : Henri Lastenouse et Karine Lazimi Chouraqui


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