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  • Photo du rédacteurThe Alchemists

Après l’enfer, le rôle bienveillant du sport auprès des enfants d’Ukraine.

#11 - Dans leur longue reconstruction, les enfants d’Ukraine... de Eric Frécon par Henri Lastenouse et Karine Lazimi Chouraqui de l'Académie The Alchemists


Crédit photo: Jonathan Borba - unsplash.com

Dans leur longue reconstruction, les enfants d’Ukraine devront s’appuyer sur tous les «petits riens» qui constituent nos vies, sur les gestes des uns, les propos ou les écrits des autres. Et naturellement, les réactions et les attentions des nombreux acteurs et visages du monde sportif et culturel seront de ces « petits riens ».


A l’heure actuelle, le sport ukrainien subit des interruptions de compétitions - ou de préparation pour les sportifs de haut niveau, notamment pour rejoindre les forces de défenses, comme pour le biathlète Dmytro Pidruchnyi, champion du monde de poursuite en 2019. Il se mobilise également également via des dons financiers pour les organisations de défense de l’Ukraine, à l’instar de la joueuse de tennis Elina Svitolina qui a reversé les primes de sa victoire. Autant de symboles qui « font Nation » pour ce jeune peuple hébété par le traumatisme d’une guerre.


Mais dès aujourd’hui, les enfants ukrainiens ont besoin d’être suivis dans les différents lieux où ils sont accueillis, avec des soutiens spécifiques élaborés autour de l’éducation par le sport, et plus généralement par toute forme de culture. Au-delà de la générosité première et de l’accueil dans nos pays européens (encore) éloignés de ce conflit, il convient de proposer de quoi » grandir » à cette jeunesse, à ces enfants qui ont perdu lieu de vie, liens familiaux, amis et repères éducatifs.

Cet accompagnement via le sport et la culture est indispensable. Bienveillance, convivialité, d’une part, soutien éducatif et linguistiques d’autre part, doivent alterner avec activités physiques et sportives. Elles offrent, par excellence, un « exutoire » s’il en est, et se révèlent créatrices de lien social.


Dans l’urgence de la guerre, comme à moyen terme, le sport, ses acteurs et ses dispositifs mis en œuvre par les pouvoirs publics dans les territoires, devront être pleinement mobiliser et être « le comment » de la reconstruction personnelle et collective.

Cette mobilisation conditionne notre capacité sociétale à faire de ces jeunes les futurs adultes citoyens, résilients et bienveillants.


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Equipe de publication : Henri Lastenouse et Karine Lazimi Chouraqui


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